Plus courant dans l’hémisphère sud où la saison chaude est plus longue que la saison froide, le paludisme est mortel à défaut de traitement adapté. Peu connue des pays du nord, cette maladie d’origine parasitaire se traduit par des troubles digestifs, de la fièvre et d’autres symptômes. Il vaut donc le connaître davantage pour y faire mieux face.
Le paludisme ou malaria est une maladie très fréquente dans les pays où les essaims de moustiques sont nombreux. En effet, comme il s’agit d’une maladie d’origine parasitaire, elle se transmet donc par la piqûre d’un moustique femelle appelé « anophèle ». Elle peut éventuellement se transmettre par transfusion sanguine dans de très rares cas. Bien qu’elle ne se transmette que très rarement entre mère et fœtus, c’est la fièvre qui cause généralement des séquelles au bébé in utéro. Elle peut être à l’origine d’une fausse couche en l’absence de traitement d’urgence si la maladie est identifiée comme telle.
En général, les premiers signes de la malaria apparaissent entre 9 et 30 jours après la contamination par la piqûre d’un moustique contaminé. On reconnaît alors le paludisme par une poussée de fièvre, des céphalées, des douleurs aux muscles, de l’asthénie aigüe, mais aussi par des vomissements.
Le traitement doit être administré dans les 24 heures s’il s’agit d’une contamination par P. falciparum. En effet, les conséquents peuvent rapidement s’aggraver et entrainer la mort du malade. Il peut par ailleurs arriver que le paludisme s’en prenne à un organe vital tel que le cerveau. On parle alors d’atteinte neurologique. Le malade est pris de convulsions, entrainant parfois un coma, puis la mort.
C’est la raison pour laquelle, en cas de séjour planifié en milieux tropicaux et chauds, il faut consulter un médecin pour connaître la médication préventive adaptée.