L’ouverture d’un cabinet vétérinaire n’est pas à la portée de tout le monde, contrairement à ce que l’on pourrait le croire. Quand bien même vous aimeriez les animaux, il vous faudra toujours un diplôme pour commencer, mais ce n’est pas tout ! La pratique de cette profession libérale est strictement réglementée, surtout quand il s’agit d’ouvrir sa propre clinique. Voici donc quelques conseils à suivre pour lancer votre activité sans encombre.
Comme toute entreprise, une nouvelle clinique vétérinaire doit opter pour un statut juridique. Le choix ne se fait pas au hasard, car il faudra prendre en compte quelques paramètres, notamment la taille de l’activité. D’emblée, les plus petits cabinets, notamment les cabinets individuels, optent généralement pour le SEL ou Service d’Exercice Libéral. Le SEL offre plusieurs avantages, mais le plus important reste l’absence de statut à rédiger. Il n’existe qu’un seul associé à bord. Dans le cas d’un cabinet de taille raisonnable, il est conseillé de se tourner vers le SCM ou Société Civile de Moyens. Par ailleurs, les grandes cliniques vétérinaires optent toutes pour la Société Civile Professionnelle.
L’implantation est la phase où tout prend forme. Elle commence par le choix de l’endroit où ouvrir la clinique : ville, quartier et emplacement. Il faudra donc effectuer au préalable une petite étude de marché pour évaluer le potentiel d’un endroit donné. Une fois cet élément entre les mains, il faudra penser à trouver le local. Les clés en main, les travaux pourront commencer. Pour aménager une clinique vétérinaire, il faudra songer à chaque détail technique à l’avance. En effet, il ne suffit pas d’avoir un hall d’entrée avec comptoir et d’une pièce pour avoir un cabinet fonctionnel. Il faut aussi penser à l’entreposage des animaux (enclos, cage…), à la pharmacie, aux matériels de toilettage et de soin… Bien évidemment, tout cela ne sera possible que si le financement est déjà prêt.